Attendu pour le 1er avril prochain, le nouvel évènement nautique des bords de Seine ne se fera finalement pas ; la FIN considérant que le contexte actuel du marché ne permet plus à la filière Française de garantir la réussite pleine et entière d’une première édition.

La FIN rappelle que ce projet a été le fruit d’une intense concertation qui s’est déroulée au premier semestre 2023. « Tout le monde a salué la qualité du projet préparé par les équipes opérationnelles de la fédération. Ce projet, ambitieux, répondait aux demandes exprimées il y a 18 mois. Il faisait actuellement l’objet d’échanges nourris tant avec les services de l’État sur le plan des autorisations administratives qu’avec nos partenaires territoriaux pour aboutir aux meilleurs équilibres économiques. Malgré ce travail, force est de reconnaitre que la donne a changé en un an, l’instabilité du marché en raison de facteurs conjoncturels extérieurs a impacté nos perspectives et fragilisé le projet. La phase de pré commercialisation lancée au cours des derniers mois ne nous permet pas aujourd’hui de continuer le développement de ce nouveau salon de façon sereine » selon Fabrice Lacoume, Président de la commission des salons de la FIN.

« La FIN a pour vocation première de fortifier la filière nautique française. C’est la raison pour laquelle elle avait collectivement considéré important de maintenir un salon sur le sol francilien. Mais notre responsabilité c’est aussi de garantir qu’un certain niveau de risques ne sera pas franchi, y compris pour la fédération professionnelle, et de tenir compte d’un ensemble d’aléas. Les débats au sein de notre conseil ont montré que le contexte n’était plus favorable. C’est une décision certes regrettée, mais pleinement assumée. Cela ne nous empêchera pas de continuer à réfléchir à d’autres solutions » a affirmé Jean-Paul Chapeleau, Président de la FIN.

La FIN tient aujourd’hui à remercier ses partenaires et notamment le conseil départemental des Hauts de Seine, la Ville de Boulogne, Haropa Port, Voies Navigables de France, ainsi que les services de l’État, et l’ensemble des professionnels de la filière qui ont prêté leur concours au projet au cours de ces derniers mois.